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Les différentes méthodes utilisant l’effet placebo

A) Le médicament

        1.Le placebo

Des médicaments factices ne contenant aucune substance chimique active peuvent agir comme de véritables médicaments et produire des effets thérapeutiques chez les patients auxquels ils sont administrés. Sous formes  de vaccins, gélules, cachets, pommades etc, ils permettent parfois des résultats étonnants dans plusieurs domaines.   L’utilisation de Placebo comme antalgique peut quant à elle se justifier dans le cas où des « substances actives » risqueraient d’interférer avec d’autres traitements médicaux.
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Les placebos ne contiennent aucune substance active, ils sont généralement constitués de sucre ou de lactose.

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2.Les essais cliniques

Claude Bernard, précurseur de la médecine expérimentale, est le premier a vouloir démontrer les effets des médicaments et à vouloir comprendre leur mode d’action. Dans son livre Introduction à la methode expérimentale en 1855, il explique   »un médecin qui essaye un traitement et qui guérit ses malades est porté à croire que la guérison est due à son traitement. Tous les jours on peut se faire les plus grandes illusions sur la valeur d’un traitement si on a pas recourt à l’expérience comparative« . 

La mise sur le marché d’un nouveau traitement ne peut en effet s’envisager sans la démonstration convaincante de son efficacité et de sa bonne tolérance. C’est une exigence du point de vue des autorités sanitaires et aussi un impératif éthique. L’évaluation d’un nouveau traitement doit être effectuée selon une méthodologie rigoureuse : contrôle, tirage au sort- les études sont dites randomisées. Les placebos sont fréquemment utilisés dans ces essais pour homologuer un médicament « actif ». On réalise alors des essais thérapeutiques comparatifs en confrontant l’efficacité du médicament « test » à celle d’un Placebo. Une telle étude permet de mettre en évidence, si elle existe, l’action pharmacologique de la substance testée.

 

Si cette substance obtient de meilleurs résultats que le Placebo, elle peut, après de rigoureuses et multiples vérifications, être commercialisée.

 

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B) Homéopathie

La théorie de l’homéopathie en résumé est la suivante : la drogue (molécule ou médicament) à dose normale provoque un profil de symptômes, qui par dilution permet d’obtenir l’effet inverse. Étonnamment selon l’homéopathie on peut traiter une maladie en administrant à très petite dose une substance qui à haute dose serait responsable de l’effet principal de la maladie. 

C’est le principe de similitude énoncé par Dr Hahnemann : il s’agit de la célèbre formule : les semblables soignent les semblables. Par exemple on peut donner contre la grippe des remèdes homéopathiques présentant à très petite dose des parties du virus de la grippe pour combattre cette infection. Remarquons qu’on augmenterait l’efficacité avec des dilutions croissantes, une dilution 5 CH* serait moins efficace qu’une de 7 CH. On distingue les CH qui sont des dilutions centésimales. Concrètement cela signifie qu’on dilue 100 fois la solution de base, ainsi avec 7 CH on aura dilué 100 fois x 100 fois x …. jusqu’à 7. A partir d’une dilution 12CH, aucun moyen connu ne permet de différencier un granule imprégné, réputé actif, d’un granule non imprégné. D’où la qualification de médecine placebo, puisqu’elle utilise un produit répondant parfaitement à la définition stricte du mot Placebo «  ne contenant aucune substance active».

L’homéopathie est donc considérée comme un  placebo impur. En France, les médicaments homéopathiques représentent 0,3 % des dépenses totales de santé

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Fabrication de l’homéopathie

         

                                                                  

C) ChirurgicaleF23-chirurgie-utile_clip_image002

L’effet placebo marche aussi en chirurgie. Le concept  est très simple : le patient reçoit une anesthésie générale, le chirurgien pratique une incision, que, dans la foulée, il recoud. L’intervention s’arrête là .                                                     

Ce principe de la chirurgie placebo remonte aux années 1950. Il était alors d’usage, dans le traitement de l’angine de poitrine, de proposer une ligature d’une artère, l’artère mammaire interne. Pour vérifier l’intérêt réel de ce geste, des chirurgiens américains ont testé deux groupes de patients, l’un subissant l’intervention au complet, l’autre se contentant d’une simple incision. Comme l’amélioration n’était pas significativement supérieure dans le groupe opéré, l’artère n’a finalement plus jamais été ligaturée. L’aspect le plus impressionnant du placebo en chirurgie est peut-être apparu dans une étude révolutionnaire de 2001. Dans le domaine novateur de la recherche sur les cellules souches, on a choisi d’aborder la maladie de Parkinson sous un nouvel angle. Des neurones dopaminergiques* d’embryon humain ont été implantées par de petits trous dans le cerveau des patients. Une fois encore, les résultats étaient encourageants… et une fois encore, l’intervention n’a pas fait mieux qu’un placebo. Dans ce cas, le placebo consistait à pratiquer de petites incisions dans le crâne sans implanter de cellules souches.  

                                                       

                             

D) La méthode Coué

coueLa méthode Coué a été mise au point à la fin du XIXème siècle par le pharmacien Emile Coué (1857-1926).                        .
Il s’agit d’une méthode d’autosuggestion censée guérir de la maladie par la simple répétition d’une phrase, afin qu’elle se mute en certitude acquise. L’autosuggestion consciente est une méthode de développement personnel reconnue efficace, gratuite et accessible à tous.             .
Ce concept admet que notre subconscient est à l’origine de nos états physiques et mentaux.                      .
Dans le cadre de la maladie, on peut donc améliorer son état en imposant à son subconscient une image positive par l’intermédiaire de l’imagination : c’est la pensée positive.              .
La méthode d’Émile Coué est présentée dans son ouvrage « La maîtrise de soi-même par l’autosuggestion consciente ». La pratique de la méthode requiert d’abord l’adhésion du sujet à l’idée d’une toute puissance de l’inconscient appelé aussi imagination (Coué rabat l’inconscient sur l’imagination). Coué recourt pour cela à plusieurs expériences « préliminaires » avec son patient. Il s’agit en fait d’une hypnose classique et directive. Ainsi dans l’expérience des mains indessérables, l’expérimentateur doit dire au patient de : « penser qu’il ne peut plus desserrer les doigts; que vous allez compter jusqu’à trois et que, quand vous direz : « Trois », il devra essayer de séparer ses mains en pensant toujours je ne peux pas, je ne peux pas, etc., [...] ajouter immédiatement en détachant les syllabes : « Vous-ne-pouvez pas vous ne pouvez-pas ». Ce n’est qu’après ces expériences que la suggestion (l’hypnose) devient de l’autosuggestion consciente (autohypnose). Toutefois, Coué recevait ses patients en groupe, et ces séances collectives comportaient également des personnes guéries ou en cours de guérison venues remercier leur bienfaiteur, ce qui ne manquait pas d’impressionner les nouveaux-venus. La méthode d’Émile Coué est donc en partie attachée à sa personne. Dans un aperçu des « séances » chez M. Coué, Mme Émile Léon note les propos suivants : »Et vous n’avez obtenu aucune amélioration ?… Savez-vous pourquoi ? Tout simplement parce que vous manquez de confiance en vous. Quand je vous dis que cela va mieux, cela va mieux, n’est ce pas? Pourquoi? Parce que vous croyez en moi. Croyez donc en vous même et vous obtiendrez le même résultat ». Dès lors, le patient rentré chez lui, il va commencer à pratiquer la méthode Coué. Dans son lit, tous les matins et tous les soirs, sans chercher à fixer son attention, il prononce sous la forme d’une litanie persuasive aussi enfantine, aussi machinale que possible, par conséquent sans le moindre effort la phrase « Tous les jours à tout points de vue, je vais de mieux en mieux ».

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E)Médecines parallèles

feb_10_alternative_medLes médecines parallèles ou douces sont des médecines qui diffèrent de la médecine officiellement reconnue et qui emploient d’autres formes de thérapeutiques : acupuncture, naturopathie, phytothérapie, chiropractie, ostéopathie, psychothérapie, hypno-thérapie, massothérapie, etc. Elles excluent l’utilisation de tout produit pharmaceutique ou d’intervention chirurgicale, et basent leurs traitements sur l’utilisation exclusive de moyens naturels (jeûne, phytothérapie, diététique, massage, hygiène de vie, soleil, air pur, etc.). Elles apparaissent comme des thérapeutiques permettant de traiter en douceur leurs troubles fonctionnels chroniques (migraines, insomnie, maux d’estomac), en faisant l’économie des effets secondaires des médicaments. Il est très difficile de savoir si elles sont assimilables à des médecines Placebo, dans la mesure où il est par exemple impossible de réaliser un Placebo de massage. Cependant, l’apport psychologique et la volonté de guérison sont indissociables des médecines douces ou des thérapies manuelles. On peut dans cette mesure les considérer comme des médecines Placebo.

massso-300x200La massothérapie englobe un ensemble de techniques de massage qui, malgré leurs différences de philosophie et de manipulations, partagent un certain nombre de principes et de méthodes ayant pour objectif de favoriser la détente (musculaire et nerveuse), la circulation sanguine et lymphatique, l’assimilation et la digestion des aliments, l’élimination des toxines, le fonctionnement des organes vitaux et l’éveil à une conscience psychocorporelle.

 

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